La langue des oiseaux
INSTALLATION
visuelle et sonore
plumes,charbon,poutres,oiseaux empaillés,
monofilament,cire
Le départ :
Au musée un puits de lumière dans la grande salle, et dans les réserves parmi d'autres merveilles; des ossements, oiseaux empaillés, une ébauche en plâtre d’une aile.
Ensuite un questionnement :
Faut-il à chaque génération un désastre pour prendre conscience du sacré de la vie, du fait qu’elle ne va pas de soi, qu’il faut la protéger individuellement et collectivement ?
A force de nous éloigner des traditions ancestrales, ne vivons-nous pas de plus en plus dans l’ignorance, dans l’oubli et la séparation de ce qui est essentiel?
C’est en confrontant son image aux arbres, aux animaux, à la mer, à la terre, au vent, au feu et aux autres hommes que l’homme apprend à se connaître. L’homme parvient à se définir, à être, grâce à la présence de choses qu’il n’est pas.
Puis une Installation :
Des poutres calcinées, érigées en stèles ; par terre du charbon ; memento mori !
Deux corbeaux guettent. Hugin (pensée/esprit/ réflexion) et Munin (mémoire), sont des messagers dans la mythologie nordique. Chaque jour, ils volent à travers le monde. Leurs croassements, appellent et avertissent les passants.
Puis une lente ascension ; Plume après plume tendre vers plus de légèreté et de lumière.
Les couleurs changent, une transmutation est à l’oeuvre.
Plus loin une robe-cocon s’envole, peut-être.
Tout en haut dans la coupole quelques papillons-plumes jouent avec le soleil, carpe diem !
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